LE PRESIDENT D’AQUITAIN METAL CORP SE REJOUIT A L’IDEE DE PILLER NOTRE TERRITOIRE ET IMAGINE DEJA PRES DE 900 FORAGES !
Quand on ne peut plus creuser, chez les miniers, on fore encore…
Alors que les Permis de Recherche Minière (PERM) de Douillac, Pierrepinet et Fayat sont normalement terminés, la Compagnie des Mines Arédiennes a brandi un article du code minier, indiquant la possibilité de continuer à forer notre territoire pendant 2 ans, sans intervention de l’Etat…
De plus, nous apprenons ces jours-ci que Chris TAYLOR, PDG Canadien d’Aquitaine Metal Corp se réjouissait des hautes teneurs en or de notre sous-sol, dans un communiqué tout en anglais… Selon lui, ces résultats sont plutôt encourageants et engageants pour exploitation minière aurifère…
A qui profite cet or ?
Le saviez-vous ? L’or que l’on trouve dans le sous-sol est utilisé de la façon suivante :
- 60 % part pour l’orfèvrerie, majoritairement en Inde
- 15 % sont stockés dans les banques centrales
- 15 % sont stockés par des fonds de pensions, des entreprises privés
- 10 % seulement sont utilisés pour l’industrie (smartphones, ordinateurs, véhicules électriques, autres utilisations)…
Pourtant, l’or est l’un des seuls métaux qui se recycle très bien. Ce recyclage produit 3 fois plus d’or que nos besoins pour l’usage industriel… Alors l’argument de l’industrie et de la transition écologique ne tient pas pour la recherche minière en or !
L’objectif de ces recherches est donc purement et simplement spéculatif ! Et à qui profitera ce trésor ? Certainement pas aux habitants du bassin de Saint-Yrieix-La-Perche, le territoire ne s’est déjà pas enrichi sur les anciennes présences minières, alors aujourd’hui…
Vers un sous-sol gruyère ?
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la demande d’extension du PERM de Douillac n’a toujours pas été acceptée. Pourtant, Chris Taylor s’imagine déjà avec « 900 cibles d’exploration » sur « plus de 200 km de long »… Ce qu’on en comprend, c’est que si la demande d’extension était acceptée, on verrait 900 forages sur le territoire !
Pour rappel, comme la Compagnie des Mines Arédiennes l’indique dans son dossier, un forage, c’est :
- 400 m² de terrain défrichés, d’habitats détruits et d’arbres arrachés
- Un ou plusieurs trous de 600 m de profondeur, au mépris des sources et des nappes phréatiques
- Des tonnes de béton pour reboucher le trou
- Du bruit assourdissant de 6h à 22h, du lundi au samedi
Multiplier cela par 900, cela représente 360 000 m² détruit, uniquement pour de l’exploration à des fins spéculatives !
Mobilisons-nous et refusons l’accès à nos terrains !
Nous conseillons aux habitants de se rendre en mairie pour signaler leur inquiétude et leur mécontentement !
Les propriétaires d’un terrain sur la zone de recherche peuvent être contactés par la Compagnie des Mines Arédiennes, pour les autoriser à pénétrer sur les parcelles afin d’y effectuer des prélèvements. En autorisant l’accès une première fois, il n’est plus possible de se rétracter si la société souhaite exploiter le sol. Selon la loi, les sous-sols ne nous appartiennent pas.
Nous avons le droit de refuser l’accès à nos propriétés !
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A destination des Mairies concernées par le PER
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Désormais, les journaux ne se cachent plus d’être les courroies de transmission des intérêts de quelques-uns